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Daniel Rolin nous rappelle un moment important de l'histoire de notre commune.

Quand Jean de Vienne protège l'abbaye de Bellevaux...

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La Franche-Comté a une histoire aussi complexe que passionnante. Elle ne s'est pas façonnée naturellement en une fois. Elle est le résultat de maintes transformations au gré des conquêtes, des mariages entre gens de noblesse ou encore d'héritages successifs. Territoire des Séquanes au temps des gaulois, puis sous domination romaine après la chute de Vercingétorix, elle fut annexée par les francs en 534. Après la mort de Charlemagne, elle changea plusieurs fois de souverain, faisant partie, selon l'époque, du Saint Empire romain germanique, du royaume de France ou du duché de Bourgogne. C'est en 1678 à l'occasion du traité de Nimègue (actuelle Pays-Bas) que la Franche-Comté devint définitivement française. Notez que notre région s'appela longtemps le Comté de Bourgogne (grosso modo l'actuelle Franche-Comté diminuée de Belfort et Montbéliard). Dijon et sa région représentait le Duché de Bourgogne. C'est en 1366 qu'apparaît le terme de Franche-Comté pour désigner le comté de Bourgogne.

 

En 1330, à la mort de Jeanne de Bourgogne (dit Jeanne II, comtesse de Bourgogne et comtesse d'Artois, épouse du roi de France Philippe V), la Comté revient à sa fille ainée Jeanne de France (Jeanne III). Celle-ci épouse Eudes IV, duc de Bourgogne. Ainsi, duché et comté de Bourgogne se trouveront réunis pendant plus de 150 ans avec un intermède de1361 à 1384.

 

En 1361, Philippe 1er de Bourgogne (dit Philippe de Rouvres), petit-fils de Jeanne de France et dernier descendant mâle des ducs de Bourgogne meurt sans héritier. La Comté ainsi que l'Artois sont séparés du Duché de Bourgogne. C'est à Marguerite de France, fille cadette de Philippe V que reviennent ces deux régions. Notre province que vient de frapper une fois encore la peste noire subit les incursions des grandes compagnies, soldats mercenaires devenus sans emploi après la signature du traité de Brétigny (accord conclut en 1360 près de Chartres entre anglais et français, permettant ainsi une trêve de neuf ans dans la guerre de Cent Ans). De 1360 à 1369, ils ravagent le pays. En 1366, le Comtois Jean de Vienne, né à Dole en 1341, écrase les routiers* de Guichart Monnot à Chambornay.

 

Notre ami Daniel ROLIN, habitant Cirey nous apporte un document (lien ci-dessous) rappelant ce fait et saluant ainsi la mémoire de cet illustre franc-comtois, Sire de Roulans et militaire nommé amiral de France par Charles.V.

 

Merci Daniel !

Jean-Jacques Chevanne

*A l'époque, militaire pillards - brigands

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Liens :

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Jean de Vienne et l'abbaye de Bellevaux. (document de Daniel ROLIN en pdf)

 

Jean de Vienne sur netmarine.

 

Jean de Vienne sur le site de Roulans

 

L'ancienne abbaye de Bellevaux.

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"Si la Comté m'était contée"

de Jean-Louis Clade

éditeur : Cabédita

"L'histoire de France

pour LES NULS"

de Jean-Joseph Julaud

éditeur : FIRST Editions

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